Salut à tous !

Dernièrement je me suis fait deux sessions aux leurres à la recherche des farios et le moins que l’on puisse dire c’est que j’ai ramassé, dans tous les sens du terme.

De grosses châtaignes, des frayeurs dans le jus, et des spots où il n’y a parfois pas moyens de sortir de la rivière sur plusieurs bornes à moins de se ruiner le wader et le cul dans les ronces et les orties ! Bref de la session de bonhomme.

Mais bien souvent quand on sort des sentiers battus, on voit de beaux poissons et honnêtement je ne pensais pas en voir autant. Le plus impressionnant dans tout ça, c’est qu’au delà de la quantité de poisson, la taille des prises était plus que correctes, avec des truites avoisinant souvent les 50 cm. Plusieurs décroches aussi dont deux maman que j’estime à plus ou moins 50 cm, je sais par ailleurs qu’il y a beaucoup plus gros mais je ne suis pas vraiment étonné étant donné les deux trois tapes monstrueuses que j’ai pu ressentir.

Au final j’ai quand même pu sortir quelques poissons et même me payer le luxe de ne pas prendre en photos les poissons de moins de 35. Retour en images sur ces deux sessions ! (désolé pour la qualité des photos, mon apn est déréglé et je n’arrive pas à corriger le problème).

La suite au prochain épisode !

En réalité je ne voulais pas vraiment y croire, les images laissaient pourtant peu d'espoir. On a tous vu à la télévision les crues monstres qui ont frappé les Pyrénées atlantiques durant le printemps. En effet, des pluies incessantes couplées au phénomène de fonte des neiges ont tout simplement ravagé bons nombres de gaves et de rivières de cette région.

En arrivant à Nay mercredi dernier je gardais une lueur d'espoir ne pouvant imaginer le pire, le lendemain matin je serais fixer. Lorsque j'arrive au bord de l'eau ce jeudi matin, quelque chose me frappe immédiatement, la rivière n'est plus la même, là où l'année dernière je pouvais observer un joli petit courant, un grand plat avait pris sa place, et je ferai ce même constat un peu partout. Un peu plus loin arrivant sur un endroit surplombant la rivière, j'avais l'habitude d'observer des dizaines de truites de toutes les tailles, j'aurais du mal à compter dix poissons dont une majorité de petites ...

C'était maintenant une évidence, ma cher rivière était très abimée et il lui faudrait un certain temps pour s'en remettre. Niveau pêche, ce fût démoralisant, alors bien sûr il y eu quelques poissons mais rien à voir avec les années précédentes. Pour illustrer mes propos, voici quelques photos que j'ai pu glaner ça et là.

Ci dessous le gave de Pau à Nay avec son niveau d'étiage.

Ci dessous le même gave de Pau au même endroit pendant les crues... No comment...

Autre endroit et autre exemple, le gave d'Ossau dans les mêmes conditions, photos prises au même endroit.

Pendant les crues...

Au vue de ces images, on comprend mieux l'ampleur des dégâts. J'ai cru comprendre que certains secteurs ont un peu moins souffert et c'est tant mieux, il y a donc de l'espoir pour le futur mais au vu des observations que j'ai pu faire sur le terrain, je pense qu'il y a au moins 70% de perte, c'est énorme. En réalité je me demande comment il reste encore des truites... Probablement celles qui ont réussi le mieux à se caler. Vivement l'année prochaine pour voir l'évolution de ces fabuleuses rivières et nul doute que les aappma du coin vont redoubler d'effort. Courage à eux en tout cas.

Un peu d'espoir pour le futur...

Salut à tous !

Lundi dernier, Vince m'appelle et me dit :"ça te dit un coup du soir à la truite ?". Il est 17h quand on charge les cannes à mouche dans la bagnole et nous voilà parti pour une bonne heure de route. Lorsque l'on arrive sur place, la rivière est belle mais pas ou peu d'éclosion. En revanche une belle éclosion de culex pipiens est en cours, le toujours très sympathique moustique. En une demi heure de pêche, j'ai les bras complètement ravagés et Vince s'amuse à compter les boursouflures que j'ai un peu partout sur les bras, ce soir là il aura moins chargé que moi. L'activité nulle de la rivière nous poussera à changer de spot.

Retour à la caisse et c'est reparti pour une demi heure de route et nous arrivons sur une rivière ou la physionomie est totalement différente, grands lisses et courants se suivent à intervalles réguliers. Il est 20 h quand nous en rentrons dans l'eau et quelques éclosions sont en cours. Vince à son habitude commence en sèche et moi en nymphe. Rapidement je décrocherai un joli poisson et je commence à remonter vers mon acolyte, c'est alors qu'il m'annonce un poisson manqué. Je me mets à son niveau et l’observe, la mouche est posé proprement et la dérive est top, le gobage est très violent, le ferrage à peine trop nerveux et c'est la casse ! Dommage car c'était un joli poisson.

À cet instant mon regard se porte vers le lisse qui se trouve plus haut et j'observe un gobage, puis deux, puis trois, la rivière est maintenant en ébullition et il est impossible pour nous de compter le nombre de poisson en activité. On décide de pêcher à tour de rôle et on va se régaler.

Les poissons de Vince :

Vince fera deux autres poissons qui retourneront à l'eau avant qu'il puisse faire la photo. De mon côté, j'aurais aussi le droit à mon quota de farios !

Pour ce dernier poisson, on va dire que j'ai eu un gros coup de chance. Au moment ou je pose ma mouche, il fait très très sombre et je la distingue tout juste et c'est à ce moment que Vince me lance :" on voit plus rien, il va falloir rentrer". Jugant son intervention fort judicieuse j'arrache ma mouche et sans le savoir je ferre un joli poisson, celui ci rush et me fait chanter le frein, la situation est assez incroyable. Après un combat de quelques minutes, je mets ce poisson à l'épuisette. J'oublierai de mesurer ce poisson mais on l'estimera autour de 35 à 40 cm.

C'est le moment de rentrer et c'est dans l'obscurité totale que nous retrouverons la voiture. C'était une sacrée session et nul doute qu'on s'en souviendra encore longtemps.