Bonjour à tous !

Jeudi dernier je reçois un mail sur CCNT de l'ami Guillaume qui me propose une petite session pour le samedi suivant, cela fait super longtemps qu'on ne s'est pas vu, c'est l'occasion de passer un bon moment au bord de l'eau. Il me  propose un spot que j’affectionne tout particulièrement surtout à cette période et je l’informe que je vais aller y faire un tour vendredi en fin de journée et ainsi le tenir au courant de son éventuelle activité.

J’arrive donc sur les lieux et me mets en place, au bout de quelques lancés, je prends une tape discrète, ferrage et c’est loupé … Je recommence à pêcher et le scénario se répète deux nouvelles fois, il y a un truc qui cloche et je compte bien trouver le problème.

Les poissons semblent extrêmement méfiants et tatillons et pour parer à ce problème je décide de jouer la carte de la finesse. Finesse au niveau de la taille du leurre, de ma tête plombée (1,75gr) et ralentissement extrême de mon animation.

Le spot s’y prête particulièrement car c’est une digue et en pêchant léger avec des têtes plombées adaptées (celles-ci par exemple), il est très rare que votre tp viennent se planter entre deux rochers. De plus une animation très lente permet de  décrocher calmement votre leurre qui se serait légèrement coincé, c’est simple sur deux sessions, j’ai perdu une seule de ces tp… Résumons donc : ls en deux pouces, mini tp (hameçons assez larges toutefois), fluoro discret ( 25 °°) et animation lente, le but étant de faire remonter votre ls le long de la digue tout doucement. Après dix minutes d’application de la stratégie, les résultats sont probants et la pêche a littéralement changé ! Le samedi, nous appliquerons scrupuleusement cette méthode, voici le résultat !

Une quarantaine de perches à deux dont voici les plus belles (35-40cm)

Honneur à Guillaume :

Et voilà pour moi :

Et le lendemain petite session en solo, même méthode et bingo !

Lors de ces sessions j’étais vraiment content d’avoir une canne très raisonnante car les touches étaient parfois à la limite du détectable ou alors je ne ressentais qu’une légère résistance qu’il fallait rapidement juger comme touche ou accroche, ce n’était pas toujours évident ! En résumé une bonne observation des différents facteurs peut complètement changé une partie de pêche, il faut parfois juste se poser deux minuntes pour ensuite passer de longues heures de plaisir !!!

La suite au prochain épidode !

Comment dire ? Fantastique,  et le mot est  faible. Je crois que c’est pour des instants comme ca que j’aime la pêche.  Ces instants où la nature vous donne tout sans retenue, ces moments où toutes les sessions galèrent s’évanouissent comme dans un songe. Je trouvais depuis quelques temps que je ne pêchais pas assez le broc ou du moins que je n’en faisais pas beaucoup et j’avoue que ce poisson m’intrigue beaucoup. Je ne comprends pas toujours son comportement tantôt ultra agressif tantôt complètement désinvolte  mais j’y travaille avec acharnement. Et dans ma recherche de maître Esox, je peux m’appuyer sur un allié de choix en la personne de mon beau père qui connaît les « bons coins » que beaucoup délaissent car il faut se les « gagner »  (mes jambes sont parfois bien douloureuses). C’est aussi un avantage de la pêche que l’on pratique, la mobilité ! Il est évident que se trimballer le seau de vif et la caisse de matos sur 3 bornes, ca peut décourager. Ce week end je devais rendre visite à un joli pike qui m’avait fait quelques misères le week end dernier, ce que je ne savais pas c’est qu’il allait m’en faire voir encore un peu. Samedi matin me voilà donc parti à sa recherche. Alors que je fais un petit lancé bien maitrisé dans les ronces, je secoue mon spinner que je finis par récupérer et je refais un lancé dans la foulée. ERREUR ! J’aurai du vérifier mon nylon car le lancé suivant le fameux broc me défonce le spinner, je ferre et ce qui devait arriver arriva, la casse. À ce moment là je suis fou car je fais toujours attention à ce genre de détail car sur les gros poissons ce sont les détails qui font qu’on réussi à les prendre ou non. Mais vu que le fil a cassé net, je me dis que le broc ne doit pas avoir le spinner dans la gueule. Je le laisse donc tranquille et décide de revenir en fin d’après midi. Et finalement alors que le soleil commençait à devenir rasant, je finirai par faire mon broc qui m’a tant fait de misères !

Pike de 82 cm.

Le lendemain après midi, Claude (mon beau père) me dit : « je vais t’amener à un endroit où il y avait du brochet mais ça fait 15 ans que je n’y suis pas allé… » Je me dis alors on verra bien, il n’y a rien à perdre. Je chope donc la casting MH et jette quelques leurres dans mon sac et c’est parti. Après avoir garé la voiture le long d’un chemin de terre, on longe la rivière pour arriver sur une belle chaussée. Le coin est vraiment magnifique mais il y a tout juste la place de lancer... Je me fais donc un peu de place et fais mon premier cast… BOUM, manqué, ça commence fort. Deuxième lancé, c’est pendu et c’est vraiment joli. A partir de cet instant là je vais passer 1h30 de folie !

Broc de 80 cm.

Pike de 77 cm.

Pike de 77 cm.

Je crois que les images parlent d'elles mêmes, c'était juste fou ! Je remercie vraiment Claude de m'avoir fait découvrir ce petit coin de paradis. Il ne reste plus beaucoup d'endroits comme cela et quand on en découvre un, il faut vraiment en profiter. Je me suis un peu réconcilié avec ce poisson si fantasque et j’avoue que je l’aime de plus en plus !

La suite au prochain épisode !

En bonus deux perches sympas prisent sur la même rivière.

Perche de 37 cm.

Perche de 39 cm.

Oui il fait nuit beaucoup trop tôt, oui il fait de plus en plus froid et oui on voit de moins en moins de bass mais sinon l'automne, ca a vraiment du bon !!!

De la perche de 40 cm.

De la perche de 35 up .

Du sandre bizarre.

Sur la Daiwa infeet spécial rockfishing je me suis vraiment régalé !!!

La suite au prochain épisode.

Ils en veulent encore les bougres !!! Et oui le but du jeu est d'essayer de sortir quelques lunkers pendant cette période pré hivernal durant laquelle nos gros bass se gavent pour affronter les frimas de l'hiver ... Et le tout en top water, mi octobre ce n'est pas courant ! Nous voilà donc partis avec l'ami Vincent à la recherche du lunker de nos rêves ! Pour aujourd'hui pas de 60 up en vue (on a le droit de rêver non ???) mais un joli bass de 51 viendra gober ma basi jusqu'au trou du c.. !

Depuis quelques sessions float, avec Vincent nous nous sommes fait la réflexion suivante, lorsque la basi est utilisée de la bonne façon, on ne fait pas plus de ratés qu'avec un autre leurre. Je m'explique, bien évidemment sur des poissons en dessous de 40 cm la taille du leurre mais surtout son envergure fait qu'il est difficile à engamer, en revanche sur des poissons plus corrects, une bonne maitrise du leurre évite 80 % des ratés. Plusieurs facteurs sont à prendre en compte : la distance, la canne, le diamètre du nylon (la tresse est toutefois plus adaptée à ce type de pêche), le timing et bien sûr votre ferrage.

La distance : En float tube ou en bateau, essayez de pêcher proche de la zone à prospecter sans pour autant vous rendre visible du poisson. À mon sens, entre 10 et 12 mètres vous serez vraiment à l'aise lors du ferrage et vous imprimerez la force nécessaire à la pénétration de l'hameçon, SURTOUT EN NYLON !

La canne et le nylon : Autant le dire d'entrée, il faut une canne puissante sans que ca soit une barre à mine afin de pouvoir propulser votre basi (ou autres frogs d'ailleurs), par exemple moi je pêche avec une dobyn's MH 10-40 gr d'action fast. Le nylon ne doit pas être trop fin car les ferrages sont souvent assez appuyés, minimum 30 centièmes.

Le timing et le ferrage : Pas de précipitation vous risquez de lui sortir de la gueule, attendez que le fil se décale gentiment et de bien sentir la lourdeur sur la canne pour rendre la main et effectuer un ferrage appuyé LATÉRAL. J'insiste sur le ferrage de côté car en ferrant par dessus vous risquez de faire pivoter la basi dans la gueule du poisson et qu'elle sorte sans se piquer !

A bientôt !

Salut à tous ! Bon ces temps ci pas trop le temps d'aller fisher, il faut bien aller bosser un peu quand même. Entre deux chantiers, j'arrive quand même à me caler avec les potes pour aller taquiner le goujon. Première session avec Vicente la semaine dernière alors que Salem nous abandonne lâchement pour aller voir un un tas de ferraille à 4 roues motrices. Dès notre arrivée on touche rapidement des petites zébrées (enfin surtout Vincent) jusqu'à ce qu'on réussisse à faire deux poissons corrects.

Une 34 pour bibi, notez la super casquette : le parfait pêcheur Moissagais

Et une 37 pour moi.

Ce fut tout pour cette session. Aujourd'hui nouvelle session avec la clique mais j'arrive un peu avant eux sur le spot. Je mets le float à l'eau et décide d'aller peigner une bordure en weightless manière de voir s'il y a un joli bass qui traîne. Le lac est réputé très difficile mais sait on jamais ... J'arrive près d'une jolie frondaison sous laquelle il y a un tronc d'arbre à moitié immergé et après un petit skipping qui va bien, je prends une très belle tape que je ferre avec autant d'agressivité qu'un rotweiller consanguin ! Ça a l'air vraiment sympa mais pas de chandelle, c'est bizarre ! Et effectivement ce n'est pas un bass mais une superbe maman perche de 48 cm qui vient ajouter quelques centimètres à mon ancien record  qui plafonait à 45 cm.

Une session qui donne le sourire même s'il n'y a pas la quantité !

La suite au prochain épisode ...