Il fait beau, il fait chaud, allons voir si les bass sont prêts à se faire secouer à nouveau ... J'arrive sur le spot sur les coups d'une heure de l'après midi et je commence à en faire le tour. Résultat : les papas ont lachés leurs projénitures et il est  temps de voir si je n'ai pas perdu la main. Au cours de cette après midi, j'ai pris pas mal de poissons non maillés et deux poissons corrects de 40 cm avec une grosse patate !

Une bonne petite après midi quasi parfaite ! Seul point noir, encore beaucoup de bourre de peuplier et ca, c'est le cauchemard des pêcheurs ...

La suite au prochain épisode ...

Relancer encore et encore, si cette maxime est l’essence même de la pêche au leurre, elle prend tout son sens avec la pêche au big bait.  Étant novice dans cette technique, je décide en ce dimanche de m’y mettre toute une matinée et de m’y tenir. Connaissant de manière théorique cette technique je sais que la clef de la réussite est le « mental », il ne faut jamais se décourager et toujours persévérer.

Il est 8h ce matin, je gonfle mon float et me voilà sur l’eau, ma stratégie sera rudimentaire : longer la bordure et pécher des zones shallow entre 1m et 1m50. Une première heure passe sans la moindre touche et j’avoue que je commence à douter mais il faut continuer …

Alors que j’arrive sur une petite anse que je connais bien, je balance mon bbz à côté d’un arbuste à peine immergé et commence à ramener en linéaire quand je me fais stopper net. La canne plie et le pike se met en travers, je l’aperçois à quelques mètres de moi, il est joli, je l’estime entre 80 et 90 mais après quelques bons coups de tronche, il se décroche. À ce moment là j’hésite entre la déception d’avoir perdu ce poisson et la satisfaction  de voir que ma stratégie et ma persévérance ont fonctionné. C’est décidé, je ne lâche plus mon bbz de la session.  

Un peu plus loin, je ressens une petite touche et c’est pendu, je ramène un petit pike d’une cinquantaine de centimètres et là j’avoue halluciner un peu ! On a souvent peur de pêcher gros mais c’est une erreur surtout pour le bec qui est un poisson qui n’a pas peur de prendre de grosses proies. Je relâche le sifflet et me remets en quête d’un plus joli…

  Plus loin en arrivant près de deux carpistes, je prends une nouvelle décharge mais cette fois c’est bel et bien pendu, le poisson est moins joli que le premier loupé mais ca reste sympa (Merci au carpiste super sympa qui a pris la photo, on sent qu’ils ont l’habitude).

Pike de 70

En discutant un peu avec eux, l’un des deux me dit : "tiens essaye dans les herbiers entre nos deux batteries de cannes, hier soir, il y avait un gros bec qui chassait". Je me remets à l’eau et fais quelques lancés lorsque mon bbz se fait une nouvelle fois défoncer, c’est lourd et là encore ca avoisine les 90 cm mais le poisson se décroche encore. Ca fait beaucoup de décroche en une session mais c’est le jeu…

  Par la suite je referai deux autres petits brocs d’une cinquantaine de centimètres, c’est fou comme ces poissons sont agressifs ! En définitive et malgré avoir perdu deux très beaux poissons, cette session aura été pour moi une véritable révélation et je compte dès que possible repartir à la recherche des brochets avec mon bbz !!!

En bonus cette perche de 43 faite il y  a quelques jours ...

La suite au prochain épisode ...

Que l'hiver fût long et quel bonheur de revoir nager cette petite grenouille verte le long des frondaisons. Petit coup du soir avec Vicente mercredi à la recherche du monstre vert et après quelques attaques manqués (il faut bien s'y remettre), je réussirai à faire ce bass de 45 un peu pâle.

La suite au prochain épisode ...

Il est des moments qu'on attend plus que d'autres, où les jours qui précèdent ces instants, paraissent une éternité... Et finalement le moment tant attendu arrive et on a bien souvent l'impression de ne pas l'apprécier à sa juste valeur jusqu'à ce que la nature, sans prévenir, vous offre ce qu'elle a de meilleur.

Me voilà donc dans le lit d'une petite rivière des Pyrénées où il y aurait selon les dires de mon grand père, de très jolies truites. Il est déja assez tard, la route depuis Toulouse fut longue mais il me reste tout de même une paire d'heures pour essayer d'entrevoir une belle mouchetée. Faite de courants, de cascades mais aussi de magnifiques plats assez profonds, cette rivière offre tous les types d'habitats pour que je puisse traquer dame fario même en ce début de saison difficile.

La luminosité tombe peu à peu et le ciel rouge orangé du soir se reflète sur la rivière et marque le début de l'activité des truites. Et alors que je lance mon petit pn sous une branche, la magie opère et la belle s'élance dans les airs pour se libérer de l'étreinte du triple. Mais il n'en sera rien et elle s'abandonnera finalement sous l'oeil de mon objectif.

Truite de 40 cm.

Ravi de notre rencontre, je lui rends sa liberté et je l'observe non sans émotion regagner lentement le fond de la rivière. La nuit approche maintenant a grand pas il est temps de regagner tranquilement la voiture tout en péchant. Deux farios de taille plus modeste succomberont une nouvelle fois à mon leurre.

Le lendemain je décide d'aller jeter un coup d'oeil sur le gave de Pau au niveau de Nay. Arrivant sur un parking surplombant le gave, mon regard se balade le long d'un mur plongeant dans la rivière quand il s'arrête sur une ombre ondulante, c'est une truite. J'enfile mon wader et quelques minutes plus tard, de l'eau jusqu'à la taille, j'effectue mon premier lancé et dèja la première décharge se fait ressentir. En un quart d'heure, je ferai trois poissons mais seul une de ces demoiselles consentira à se laisser prendre en photo.

S'en suivra une longue traversée du desert, midi sonne, il est temps de rentrer.

L'après midi, je décide de retourner sur ma petite rivière de la veille mais en changeant de parcours. La beauté du lieu est toujours aussi saisissante...

Rapidement un premier poisson me fait bouger le frein à la touche, une chandelle et puis s'en va, je suis surpris par la taille de cette truite qui finalement n'était pas si énorme. En remontant la rivière un magnifique plat s'offre à moi et une première truite rejoindra mon épuisette.

Puis une deuxième.

Sur ce même plat je ressentirai une déflagration caractéristique de ces grosses farios de rivière mais elle aura pour cette fois gagner son duel. Quelques touches plus tard je commence à comprendre que les truites deviennent tatillones et que la fin de ma session risque d'être assez diificile. La nuit approche quand j'arrive sur un magnifique plat très profond et je décide de me placer juste à l'arrivée du courant.

Dès le premier lancé, un éclair doré fonce sur mon poisson nageur puis un deuxième poisson surgit et tente de s'emparer de celui-ci, en vain ... Je n'en reviens pas, deux farios d'une quarantaine de centimètres viennent de se disputer mon leurre. Mais ces poissons sont sauvages et ils ne se font pas reprendre à deux fois, il faut maintenant penser à rentrer. Demain il sera temps de songer au douloureux retour vers ma vie urbaine loin de ces montagnes qui abritent tant de belles rivières, de rêves et d'espérances...

Salut à tous !

Voici un joli pike de 80 up pris au jig en plein courant sur une petite rivière que j'affectionne particulièrement. Quand je n'ai pas trop de temps devant moi, j'aime aller y faire un petit tour car on peut parfois y trouver quelques jolis becs !

La suite au prochain épisode !!!